

La liposuccion des cuisses est l’une des interventions de chirurgie esthétique les plus pratiquées pour affiner la silhouette et redessiner le bas du corps. Cependant, une question revient souvent chez les patients qui envisagent cette opération : la liposuccion des cuisses laisse-t-elle des cicatrices visibles ?
Pour y répondre, il est essentiel de comprendre le déroulement de l’intervention, la nature des cicatrices, les zones concernées, et les moyens modernes de minimiser leur apparence.
La liposuccion des cuisses est une intervention chirurgicale visant à retirer les amas graisseux résistants aux régimes et à l’exercice. Elle s’adresse principalement aux personnes qui présentent une accumulation localisée de graisse au niveau :
de la face interne des cuisses (l’entre-jambes),
de la face externe (les « culottes de cheval »),
de la face antérieure ou postérieure,
ou encore au-dessus des genoux.
L’objectif est de redessiner la silhouette et d’obtenir un aspect plus harmonieux du bas du corps.
Contrairement à une perte de poids globale, la liposuccion agit de manière ciblée, sculptant les contours des cuisses tout en respectant la proportion avec les fesses et les jambes.
Avant toute intervention, un bilan préopératoire complet est réalisé : analyses sanguines, consultation anesthésique, et discussion avec le chirurgien pour déterminer les zones à traiter.
Le jour de l’intervention :
Le chirurgien dessine les zones où la graisse sera aspirée.
L’anesthésie est administrée — locale, générale ou rachidienne selon les cas.
De petites incisions (de 2 à 4 mm) sont pratiquées dans des plis naturels ou zones discrètes.
Le chirurgien introduit ensuite une fine canule reliée à un système d’aspiration pour retirer les cellules graisseuses.
Les incisions sont refermées par de micro-sutures, puis un panty de contention est mis en place pour aider à la cicatrisation et réduire les gonflements.
La durée de l’opération varie entre 1h et 2h30, selon l’étendue de la zone traitée.
Les cicatrices résultent des petites incisions nécessaires pour introduire les canules d’aspiration. Le chirurgien esthétique les place de manière stratégique dans des zones naturellement dissimulées, comme :
Le pli de l’aine (pour la face interne des cuisses),
Le pli sous-fessier (pour la face externe),
Derrière le genou ou sur le côté interne du genou,
Dans les plis naturels de la peau, afin qu’elles soient quasiment invisibles une fois cicatrisées.
Ces incisions sont généralement inférieures à 5 mm et, lorsqu’elles sont bien entretenues, laissent des traces minimes qui s’estompent avec le temps.
Immédiatement après la liposuccion :
Les cicatrices apparaissent rouges ou rosées.
La peau autour peut être gonflée ou ecchymosée (bleutée).
Un petit suintement peut survenir pendant quelques jours.
Ces signes sont normaux et font partie du processus naturel de cicatrisation.
La couleur des cicatrices évolue avec le temps :
Au bout de 3 à 6 semaines, elles deviennent plus claires.
Après 3 à 6 mois, elles prennent une teinte proche de la peau.
Après 1 an, elles sont souvent quasiment invisibles.
Oui, toute intervention chirurgicale laisse une cicatrice, aussi petite soit-elle.
Cependant, dans le cas de la liposuccion des cuisses :
Les cicatrices sont extrêmement discrètes.
Leur taille est inférieure à 5 millimètres.
Leur emplacement est soigneusement choisi pour être caché dans les plis naturels ou les zones non visibles.
Les techniques modernes et le soin post-opératoire permettent d’obtenir un résultat cicatriciel quasi invisible.
Ainsi, bien qu’il y ait des cicatrices, elles ne constituent pas une gêne esthétique à long terme si la peau cicatrise normalement.
La qualité de la cicatrisation dépend de plusieurs facteurs :
Certaines personnes cicatrisent mieux que d’autres.
Les peaux claires ont tendance à laisser des cicatrices fines et pâles, tandis que les peaux mates ou foncées peuvent développer des cicatrices pigmentées ou hypertrophiques.
La peau jeune cicatrise rapidement, mais peut produire des cicatrices plus visibles.
Chez les personnes plus âgées, la cicatrisation est plus lente, mais les marques sont souvent plus fines.
Les peaux fines et sèches cicatrisent différemment des peaux épaisses ou grasses.
Une bonne hydratation cutanée favorise une cicatrisation harmonieuse.
L’hygiène, la protection solaire, le port du panty, et l’application de crèmes cicatrisantes jouent un rôle crucial dans l’évolution des cicatrices.
Le tabac ralentit la circulation sanguine et altère la cicatrisation.
Les chirurgiens recommandent d’arrêter de fumer au moins 3 semaines avant et après l’intervention.
Les chirurgiens esthétiques utilisent aujourd’hui des méthodes avancées pour réduire au maximum les marques visibles après une liposuccion :
Les canules actuelles sont beaucoup plus petites qu’autrefois, permettant des incisions quasi microscopiques.
Cette méthode consiste à injecter une solution saline contenant un anesthésique et un vasoconstricteur.
Elle facilite l’extraction de la graisse et réduit le traumatisme cutané, limitant ainsi l’inflammation et les marques.
Les incisions sont refermées avec des fils très fins et résorbables, souvent placés sous la peau.
Certains centres utilisent des traitements laser doux pour stimuler la régénération cutanée et atténuer les cicatrices.
Pour obtenir des cicatrices discrètes, le suivi post-opératoire est primordial :
Nettoyage quotidien : utiliser un antiseptique doux sur les incisions pendant la première semaine.
Crèmes cicatrisantes : appliquer une pommade prescrite (type Cicalfate, Bepanthen, ou crème à la vitamine E).
Massage doux : dès que les croûtes tombent, masser légèrement les cicatrices pour éviter les adhérences.
Protection solaire : éviter toute exposition au soleil pendant au moins 12 mois, ou appliquer un écran solaire SPF 50+.
Port du panty : porter le vêtement de contention jour et nuit pendant 4 à 6 semaines pour réduire l’œdème et améliorer la régénération.
Alimentation équilibrée : une bonne nutrition riche en vitamine C, zinc et protéines aide la peau à se réparer.
La disparition totale des cicatrices dépend de la capacité de chaque peau à se régénérer. En moyenne :
Après 2 semaines, les plaies sont refermées.
Après 1 à 2 mois, les cicatrices deviennent claires et plates.
Après 6 à 12 mois, elles deviennent quasiment indétectables.
Chez certaines personnes, les marques peuvent persister un peu plus longtemps, notamment en cas de cicatrices hypertrophiques ou chéloïdes. Des traitements spécifiques peuvent alors être proposés.
Oui, plusieurs options existent pour améliorer l’apparence des cicatrices tenaces :
Crèmes à base de silicone : aident à aplanir et hydrater les cicatrices épaisses.
Peeling chimique : lisse la surface cutanée et unifie la couleur.
Laser fractionné : stimule la production de collagène et atténue la pigmentation.
Microneedling : régénère la peau en profondeur.
Injections de corticoïdes : réduisent les cicatrices chéloïdes ou hypertrophiques.
Ces traitements sont généralement réalisés quelques mois après l’opération, une fois la peau complètement cicatrisée.
C’est une préoccupation courante, surtout chez les femmes.
Bonne nouvelle : les incisions étant très petites et judicieusement placées, elles sont invisibles même en maillot de bain.
Le chirurgien positionne les incisions dans les zones cachées :
dans le pli de l’aine ou du fessier,
derrière les genoux,
ou à la jonction entre les cuisses et le tronc.
Ainsi, les cicatrices ne sont ni apparentes debout, ni visibles lorsque l’on est assis ou en mouvement.
Non, il est impossible de supprimer totalement le risque cicatriciel, car il s’agit d’une réaction naturelle de la peau à une incision.
En revanche, on peut :
Limiter leur apparition,
Accélérer leur résorption,
Et rendre leur aspect quasi invisible avec une bonne prise en charge.
Une cicatrice bien traitée devient souvent imperceptible à l’œil nu.
Bien que rare, une infection cicatricielle peut survenir si :
l’hygiène post-opératoire n’est pas respectée,
le pansement est mal entretenu,
ou en cas de transpiration excessive sans nettoyage adapté.
Les signes d’infection sont :
rougeur intense,
douleur persistante,
écoulement jaune ou malodorant,
fièvre.
Dans ce cas, il faut consulter immédiatement le chirurgien, car un traitement antibiotique peut être nécessaire pour éviter une cicatrice élargie ou irrégulière.
| Type de cicatrice | Description | Apparence | Évolution |
|---|---|---|---|
| Normale | Guérison classique | Fine, plate, couleur chair | Devient quasi invisible |
| Hypertrophique | Excès de collagène localisé | Épaisse, rouge, dure | Peut s’atténuer avec le temps |
| Chéloïde | Réaction excessive | En relief, déborde la plaie | Persiste sans traitement |
Les cicatrices hypertrophiques peuvent être traitées par silicone, laser, ou injections de corticoïdes, tandis que les chéloïdes nécessitent souvent une prise en charge plus spécifique.
Oui, la cicatrisation joue un rôle important dans le résultat esthétique final :
Une cicatrice fine et bien intégrée donne un aspect net.
Une cicatrice mal soignée ou pigmentée peut altérer la qualité visuelle du résultat.
Cependant, la qualité du remodelage corporel (réduction de la graisse, harmonie de la silhouette, tonicité de la peau) reste le critère principal du succès de la liposuccion.
Oui, c’est possible.
La liposuccion des cuisses peut être associée à :
une liposculpture (retrait et réinjection de graisse dans d’autres zones),
un lifting des cuisses (en cas de peau relâchée),
une liposuccion du ventre ou des genoux pour harmoniser le résultat global.
Cependant, lorsqu’un lifting des cuisses est réalisé, les cicatrices sont plus visibles car la peau est retirée.
Dans ce cas, le chirurgien les place le long de l’aine ou à l’intérieur de la cuisse pour les dissimuler.
Choisir un chirurgien expérimenté dans la liposuccion des cuisses.
Suivre scrupuleusement les soins post-opératoires.
Hydrater et masser la peau après la cicatrisation initiale.
Éviter le soleil pendant plusieurs mois.
Adopter une bonne hygiène de vie (alimentation, hydratation, arrêt du tabac).
Consulter en cas de cicatrice anormale pour un traitement précoce.
Le prix varie selon la clinique, la technique et la surface traitée.
Voici une estimation moyenne en euros :
| Type d’intervention | Prix moyen (€) | Inclus dans le tarif |
|---|---|---|
| Liposuccion de la face interne des cuisses | 2 000 – 2 800 € | Chirurgie, anesthésie, hospitalisation |
| Liposuccion de la face externe (culotte de cheval) | 2 500 – 3 000 € | Chirurgie complète |
| Liposuccion complète des cuisses | 3 500 – 4 500 € | Les deux faces + genoux |
| Traitement laser ou peeling cicatriciel | 150 – 400 € / séance | Soin esthétique post-opératoire |
Les résultats s’apprécient progressivement :
Après 3 à 4 semaines, l’œdème diminue et la silhouette commence à s’affiner.
À 3 mois, on voit un net changement dans le contour des cuisses.
À 6 mois, le résultat est quasi définitif.
Les cicatrices, quant à elles, continuent de s’estomper jusqu’à 12 mois après l’intervention.
En résumé, oui, mais elles sont extrêmement discrètes.
Les incisions sont minuscules, dissimulées dans des plis naturels, et leur aspect s’améliore avec le temps. Grâce aux techniques modernes, à un bon suivi médical et à des soins adaptés, il est possible d’obtenir des résultats remarquables sans marques visibles.
La liposuccion des cuisses reste donc une solution efficace et sûre pour affiner la silhouette, à condition d’être bien informé et d’adopter une attitude responsable pendant la phase de cicatrisation.